Dominique Weber

Dominique Weber

Après de brillantes études pianistiques, notamment auprès de Carlo Zecchi, Eduardo Vercelli et Leon Fleisher – dont il a été assistant au Peabody Conservatory of Music de Baltimore aux Etats-Unis -, Dominique Weber remporte le Premier prix au Young Concert Artist de New York, et les prestigieux prix Kalichtein et Baldwin. Il connaît alors un fulgurant début de carrière internationale, son immense talent étant salué par de nombreuses critiques. Ses vertus pianistiques et ses interprétations puissantes et poétiques sont dépeintes avec “une sensibilité délicate mais forte, un respect sobre du style et une sensuelle subtilité dans la musique” (The New York Times), “une cohérence de chaque instant, sans faille et sans compromis” (le Journal de Genève), “un style dépouillé, sans jamais le moindre effet inutile” (24h, Lausanne)…

Cependant, sa vie d’interprète bascule soudainement à la suite d’un accident de ski, le privant progressivement de la maîtrise de sa main droite. Dès lors il s’est consacré à l’enseignement, à la Haute École de Musique de Genève (1990-2020), ainsi qu’au Conservatoire Tibor Varga de Sion (1993-2004). Pédagogue investi et passionné, il a régulièrement été invité à donner des masterclasses au sein de festivals internationaux, ainsi que dans de multiples écoles supérieures et universités en Europe, aux États-Unis et en Asie (Julliard School de New York, Université de Séoul, Université de Saragosse, Conservatoire de Prague, etc).

Atteint depuis de nombreuses années dans sa santé physique par une maladie extrêmement douloureuse, il n’est revenu sur scène que pour de rares et mémorables récitals. Chaque prestation a témoigné de son immense sensibilité, à la fois puissante et délicate, et de la lumineuse perfection de son jeu. Il a engagé toute sa passion et toute son intégrité artistique au service de la transmission, et a marqué chaque étudiante et chaque étudiant par l’intensité sans concession qu’il mettait à les accompagner dans leur quête de sens, à travers et au-delà de leur instrument.

The New York Times

Dominique Weber displayed some of  Lipatti’s pianistic virtues, and maybe some of Fleisher as well, a delicate yet strong sensitivity, a sober respect for style and a sensuous subtlety in music that is to often bulldozed indiscrimately.

The Washington Post

Dominique Weber Arabesque was poised with a touch of youthful caprice. His Kreisleriana was thoroughly in keeping with the Schumann esthetic: he conveyed with conviction the explicit emotional schizophrenia represented musically by galloping, fever-pitch themes and wistful, introspective melodies.

24 Heures Lausanne

Dominique Weber a présenté le concerto en fa majeur KV459, l’un des préférés de Clara Haskil. Remarquablement accompagné par l’OCL et son chef Armin Jordan, il a su faire ressortir, avec beaucoup de pénétration, mais aussi d’expression chantante, les nombreux traits géniaux de l’œuvre. J’ai vivement apprécié son style dépouillé, sans jamais le moindre effet inutile.

Le Journal de Genève

Dominique Weber, avec une cohérence de chaque instant, impose sans faille et sans compromis, sa vision des choses en musicien tout à la fois puissant et délicat, pour tout dire, en poète

Le Soir Bruxelles

Dominique Weber, un nom dont il faut se rappeler. Dès les premières notes, l’auditeur est subjugué par ses magnifiques sonorités, sa technique et son intense expression ainsi que sa profonde compréhension et maturité. Son raffinement lui permet de se révéler avec éloquence dans chaque style.

Ses cours avec les jeunes pianistes

Avec ses élèves

Avec ses amis éternels

Son amour pour le lac Léman et son bateau

Après ses débuts à New York